UN OUTIL MAGIQUE !
Pour un photographe, le choix du matériel est d’une importance capitale. Etre à l’aise avec son outil de travail, en faire le prolongement de sa vision et de sa créativité, cela prend du temps et nécessite un long apprentissage, une personnalisation totale en fonction de ses envies et de ses besoins. Comme un musicien ou un peintre, le choix de ses moyens d’expression fait partie intégrante de la créativité d’un artiste.
Je suis aujourd’hui équipé d’un réflex Sony a9 et d’un appareil photo Leica Q qui me comblent pleinement dans l’exercice de mon travail et attends avec impatience les annonces en ce sens des autres grandes marques, notamment Canon et Nikon. J’ai toujours privilégié une approche discrète et non intrusive, et cette approche est grandement facilitée par le matériel adéquat.
C’est aussi le style d’image qui est en jeu, certains sont Canon pour les couleurs, d’autres Leica pour les noir et blancs, et nous sommes maintenant nombreux a être impressionnés par la modernité et la qualité des appareils Sony. Pas par les consoles de jeux ou les télévisions bien sûr, mais par un savoir faire issu de ce qui était avant la prestigieuse enseigne Konica Minolta. Et c’est un outil magique qui est aujourd’hui disponible pour les photographes, un appareil permettant de prendre des photos sans aucun bruit, sans avoir l’oeil bloqué dans le viseur, et avec une réactivité sans aucune faille. Une discrétion absolue qui, à mon sens, constitue la nouvelle révolution de la photographie après l’avènement de la photographie numérique. Mais ce n’est pas tout et je vais vous expliquer pourquoi l’acquisition de ce nouvel appareil a changé ma façon de travailler.
Mais pour réaliser cette photographie de famille, j’ai dû prendre un peu de recul. C’est un 50mm Zeiss Planar qui équipait mon Sony a9. Vous savez qu’il est désormais mon appareil de prédilection. En effet, réaliser des photos naturelles et spontanées mettant en scène de jeunes enfants est un art très compliqué. Les règles habituelles ne s’appliquent pas dans ces circonstances. Il est nettement préférable de sortir du champs de vision de son sujet.
Utiliser un 50 mm m’a permis de travailler tel un photographe de sport ou un photographe animalier. Prendre un peu de recul et attendre le bon moment pour déclencher. Il était bien sûr impossible de demander à ces jeunes enfants de regarder leurs parents pendant le bisou. Cela aurait donné une image artificielle et nous aurions tous bien compris que des directives avaient été données. J’ai donc attendu tranquillement que la bonne image se présente à moi.
LE SONY A9 POUR UN PHOTOGRAPHE DE MARIAGE
- Il est totalement silencieux
- Le photographe peut cadrer librement, soit avec le viseur, soit avec l’écran orientable
- L’autofocus n’est quasiment jamais pris en défaut